Anderlecht entre septième ciel et premiers ... regrets
Dimanche soir, le Sporting d'Anderlecht a défenestré le Club de Bruges, le champion en titre. Avec un brin de réussite, voire de réalisme supplémentaire, les Mauves auraient pu infliger facilement une manita, une rammeling, aux Blauw en Zwart.
L'équipe de René Weiler a survolé les débats avec une insolente supériorité pour torpiller les derniers espoirs brugeois de reconduire leur titre. Les Bruxellois sont proches de l'état de grâce et ne cessent au fil des semaines de se bonifier. A tel point qu'on les voit mal, très mal même, laisser filer encore un 34 ème titre national qu'ils pourraient fêter dès dimanche prochain à Gand, si un concours de circonstances favorables s'y prête.
En effet, si Bruges ne fait pas mieux qu'un 3 sur 6 contre Ostende et Zulte-Waregem et si Gand ne dépasse pas un 1 sur 6 contre Zulte-Waregem et Anderlecht, Il 'suffira' au Sporting de signer un 6 sur 6 contre Charleroi et Gand pour être champion. Et ce à quatre journées de la fin des PO1.
Ce qui est certain, c'est que René Weiler a déjà gagné son pari de construire sur une saison une équipe qui tienne la route sur les terrains de Belgique et d'Europe. Malheureusement, ce travail risque d'être à recommencer dès la saison prochaine pour le coach suisse qui devra sans doute composer sans Kara, Tielemans, Dendoncker et Teodorczyk, annoncés sur le départ. Soit autant de footballeurs essentiels dans la machine weilerienne qu'on ne remplace pas en deux coups de cuiller à pot.
Et c'est dommage, car on aurait bien voulu voir cet Anderlecht actuel à l'oeuvre en Ligue des Champions qu'il a, qui plus est, toute les chances de l'aborder avec un statut de ... tête de série!
(Dupk/Picture : Belga)