Andres Iniesta condamné à payer 580 millions de yen pour fraude fiscale
Le bureau de l’impôt régional d’Osaka, dont dépend la ville de Kobe où Iniesta a joué pendant cinq ans, réclame au joueur espagnol 580 millions de yens (3,5 millions €) pour des impôts non payés sur ses revenus de 2018.
En tant que non-résidents les athlètes étrangers ne paient que 20% d’impôts sur leurs revenus s’ils remplissent certaines conditions, notamment travailler sous un contrat couvrant moins d’un an et résider au Japon sans les membres de sa famille.
Si les athlètes ne remplissent pas une des conditions, ils sont considérés comme résidents et payent des impôts pouvant aller jusqu’à 45% en fonction de leurs revenus.
En 2018, les revenu d’Iniesta ont été déduits par son club de Japan League Vissel Kobe en tant que nous-résident alors qu’il ne remplissait pas les condition requises. En 2018, Vissel Kobe a versé 860 millions de yen (5,2 millions €) à Iniesta.
Le montant de ses autres revenus au Japon qui expliquent probablement le montant élevé réclamé par les impôts japonais n’a pas été révélé.
Andres Iniesta s’est défendu dans une déclaration publique en soulignant qu’il avait payé des impôts en Espagne pour ses revenus de 2018 et qu’il ne devait pas être soumis à une double imposition.
Cette déclaration indique aussi que le problème est en cours de résolution.
Deux autres joueurs de la Japan League sont également condamnés à payer un surplus d’impôts. Kim Jin-hyeon pour ses revenus à Cerezo Osaka jusqu’en 2020 doit payer 220 millions de yen (1,35 million €) et Anderson Patric Aguiar Oliveira pour ses revenu à Sanfrecce Hiroshima et ensuite à Gamba Osaka jusqu’en 2021 doit lui payer 210 millions de yen (1,27 million €).
(MYukio/Source: The Asahi Shimbun/Picture by Tam Tam via Wikicommons under licence Creative Commons CC-BY-SA 2.0 DEED)