Football

Leander Dendoncker avait tout joué la saison passée. Son temps de jeu avait été de 100%. Mais samedi soir, au Parc Astrid, l'homme qui vaut désormais 30 millions d'euros n'était pas sur la pelouse. D'après le Laatste Nieuws, le médian belge souffrait d'une infection virale.

Ce qui est sûr, c'est que son absence n'est pas passez inaperçue, car l'entrejeu du Sporting d'Anderlecht avec ou sans le Diable Rouge, c'est le jour et la nuit. Dans la ligne médiane de René Weiler, seul Adrien Trebel a tiré parfaitement son épingle du jeu. L'ancien capitaine du Standard a été au four et au moulin et la seule lueur d'un axe plutôt terne.

Kums n'a pas encore le rayonnement, la créativité, ni l'envergure d'un Tielemans et parait, et c'est somme toute logique, en mal de repères.

Quant à Nicolae Stanciu, annoncé pourtant en grande forme, il a été transparent ou presque, au niveau décevant de ses prestations de la saison passée.

Bref, contre Zulte-Waregem, à l'exception de Trebel, on n'a vu que l'absence d'un Dendoncker qui par l'absurde a confirmé à sa direction qu'il était intransférable. Du moins si le Sporting a l'ambition de ne pas se contenter de faire de la figuration en Ligue des Champions. Le jeune Diable est aujourd'hui le seul box to box de niveau international à la disposition de Weiler, le seul capable d'apporter vitesse et verticalité au jeu des Mauves. Rien qu'en cela, cette petite édition de la Supercoupe a été riche d'enseignements pour la Maison Mauve.

(Dupk/Picture  : Photo News)