Des Blauw en Zwart gris comme un ciel de novembre
Quelle tristesse que le match du Club de Bruges contre l'AEK Athènes. La prestation des Flandriens a tenu d'un encéphalogramme plat. Les Blauw en Zwart ont été anémiques 90 minutes durant. Et ce, même lorsqu'ils se sont retrouvés en supériorité numérique après l'exclusion de Livaja à l'heure de jeu.
Poussifs, sans âme, sans niaque, sans idées, les Brugeois ont fait triste figure, affichant une inquiétante médiocrité. Pas de collectif soudé, mais pas non plus de vedettes (Vanaken excepté) capables de faire la différence d'un coup de patte génial.
Au vu des trois derniers matches européens des vice-champions de Belgique, la direction brugeoise a du souci à se faire. Car cette équipe n'a plus la cohérence, ni le fond de jeu que lui avait apportés par moments Michel Preud'homme.
Et au niveau des individualités, c'est même la Bérézina. On n'aura aucune difficulté à citer pour chaque poste du onze de Leko au moins trois ou quatre noms de joueurs de la JPL qui sont supérieurs aux Brugeois actuels, aux Wesley, Limbombe, Mechele, Simons et autres Nakamba. Pour un Club qui affiche des prétentions d'excellence, c'est invraissemblable.
De fait, le 9 sur 9 réalisé en Jupiler Pro League est l'arbre qui cache la forêt des gibets auxquels les supporters brugeois n'ont plus qu'à pendre leur écharpe et leur désespoir. Car à moins d'une véritable métamophose obtenue par un coup de baguette magique, la saison du Club s'annonce grise comme un ciel de novembre.
Même s'il est vrai que la saison dernière, les Blauw en Zwart avaient déjà frisé le ridicule sur les terrains d'Europe et que cela ne les avait pas empêcher de terminer à la deuxième place des PO1.
(Dupk/Picture : Photo News)