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Il y a un an, Gand et le Standard évoquaient ensemble une espèce de partenariat dans la durée. C'est du moins ce que prétend Michel Louwagie qui n'hésite pas à parler de revanche sur les Rouches le fait d'être parvenu à signer Franko Andrijasevic, l'international croate qui avait pourtant un pré-accord avec le club de Sclessin.

Dans le Laatste Nieuws, le manager de Gand est ainsi revenu sur les relations chahutées qu'ont entretenues ces derniers mois son club et le club mosan. "En juillet de l'an dernier, nous étions arrivés à un accord avec Lokeren pour vendre Benito Raman pour 1,2 millions d'euros" explique Louwagie.

"Le même jour, le Standard nous appelle soudain pour nous dire : 'Nous voulons Raman mais nous ne pouvons payer que 70% de ces 1,2 millions. Mais en échange, en cas de revente du joueur, 30% du montant du transfert est pour vous'. J'avais réagis : 'Pourquoi le ferions-nous'? Et leur réponse fut : 'Car nous voulons une espèce de collaboration sur le long terme avec vous'" poursuit le dirigeant des Buffalos qui enchaîne ensuite avec l'épisode Trebel.

"C'est pourquoi, lorsque nous avions voulu Trebel, j'avais rappelé au Standard leur deal avec Raman. J'avais proposé à mon tour de payer 70% du prix qu'ils demandaient et de laisser 30% des droits sur Trebel au Standard. Ils n'ont pas voulu et le dossier a traîné"rappelle Louwagie qui s'est finalement fait doubler par Anderlecht.

"J'avais insisté trop longtemps au lieux de mettre simplement trois millions sur la table. Mais comprenez-vous à présent pourquoi des sentiments de revanche ont joué dans le dossier Andrijasevic?" conclut l'homme fort de la Ghelamco Arena.

(Source : Hel Laatste Nieuws) (Dupk/Picture : Photo News)