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En France, plusieurs médias donnent le transfert de Neymar Junior du FC Barcelone au PSG comme quasiment scellé. Les deux clubs discuteraient en ce moment de modalités de paiement permettant de faire baisser le coût fiscal d'une opération d'une telle envergure.

Reste que du côté du Barça, la direction négocie avec des semelles de plomb, le président Josep Bartomeu jouerait même sa présidence sur ce dossier. Et du côté du PSG, si l'argent est là pour se payer cette folie, une telle dépense risque tout simplement de déséquilibrer lourdement le budget du club au point qu'il pourrait s'exposer à une sanction de l'UEFA pour non respect du Fair-Play financier.

En effet, 222 millions d'euros pour le paiement du montant de la clause libératoire du Brésilien plus 400 millions de salaires bruts pour un bail de cinq ans au Parc des Princes, sans compter les dizaines de millions d'euros (entre 30 et 60 millions) de commissions à verser aux intermédiaires du transfert, cela fait beaucoup pour un club dont le budget annuel tourne autour de 500 millions d'euros. 

Le seul salaire de l'international de la Seleçao "représente environ un sixième du budget du club pour un seul joueur... Le PSG risque d'avoir du mal à générer suffisamment de revenus pour compenser ces nouvelles dépenses" avertit l'économiste du Sport Christophe Lepetit dans les pages du Parisien.

Le PSG n'a de fait que deux possibilités pour éviter une sanction de l'Uefa qui pourrait aller jusqu'à l'exclure de la Ligue des Champions en cas d'infraction au Fair-Play financier : augmenter ses recettes de sponsoring, de merchandising et de droits télés. et vendre quelques joueurs (Di Maria, Matuidi, Verratti), quitte à se déforcer sportivement.

Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle? That's the question.

(Dupk/Picture : Belga)