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Griezmann "C'est frustrant, chiant, mais c'est le foot"

L'Euro 2016 ne restera pas dans les annales comme un grand millésime. Des 51 matches qu'on a pu suivre, il n'y en a pas un qui marquera la mémoire collective du football européen. A l'image de la finale, les matches de l'Euro ont été tirés d'un tout petit tonneau. Hormis quelques séquences brillantes de la Mannschaft, de la Squadra Azzurra et des ... Diables Rouges (contre la Hongrie), il n'y a guère eu de ces moments d'ivresse magnifique qui poussent l'amateur de ballon rond à s'extasier par une chaude nuit estivale sur la beauté de ce jeu si simple qu'on appelle football. Le niveau de jeu a été tristounet. Les bons parcours qu'on peut qualifier de sympathiques d'équipes comme l'Islande, l'Irlande, voire même du Pays de Galles, semblent véritablement attester d'un nivellement vers le bas du football de réprésentation nationale. On a fait le procès de Marc Wilmots en pointant le jeu claudiquant de ses Diables. Mais la charge médiatique qui a visé notre sélectionneur peut parfaitement viser une petite vingtaine d'autres entraineurs assis sur les banquettes de l'Euro 2016. Aucun d'eux n'a été capable de tirer la quintessence de son groupe (à l'exception des coaches islandais, irlandais et gallois). L'Uefa doit s'interroger sur la baisse de qualité manifeste de l'un de ses "produits"majeurs. Le reformatage du tournoi en est-il la cause? Le calendrier surchargé de la plupart des joueurs les met-il sur les rotules? Ce sont des pistes, en tout cas. En attendant, on est bien obligé de se contenter de réactions comme celles d'Antoine Griezmann qui après la finale perdue a ramené le match à une partie de chance (ou de malchance).  "On n'a pas eu la chance du champion, le gardien a fait des parades. Ils n'ont pas eu beaucoup d'occases, mais ils ont bien joué le coup. Ils ont marqué à dix minutes de la fin, c'était compliqué. C'est frustrant, chiant, mais c'est le foot". (Source : L'Equipe)(Dupk/Picture : Belga) 

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