Guerre totale entre les Ultras nerazzurri et le capitaine de l'Inter
L'avenir de Mauro Icardi à l'Internazionale apparait plus qu'incertain. Tant la tension entre le joueur et certains tifosi est devenue insoutenable. Les relations entre les deux parties ont atteint un point de non retour. Et la direction de l'Inter a déjà fait savoir qu'elle réagirait en prenant les mesures appropriées. Dimanche, lors du match contre Cagliari, les tifosi de la Curva Nord ont déployé une banderole à l'attention de leur capitaine : "Tu n'es pas un capitaine, tu es une pauvre merde" et ont ensuite exulté quand l'attaquant argentin a raté la conversion d'un penalty. Comme l'Inter vit une saison bien en-deça de ses ambitions, l'affaire qui pourrait déraper dans les jours à venir est évidemment prise au sérieux. A l'origine, il y a évidemment l'autobiographie du joueur, intitulée 'Sempre Avanti' qui vient de sortir en librairie. Le footballeur argentin y revient sur un incident qui l'avait opposé l'an dernier aux ultras de la Curva Nord après un match perdu contre Sassuolo. "J'ai enlevé mon maillot et mon short pour les donner à un enfant" raconte ainsi Icardi. "Un mec lui a arraché des mains et m'a relancé le tout avec dégoût. Je suis devenu fou, j'aurais pu le frapper pour ce geste de bâtard. J'ai commencé à l'insulter et à lui dire qu'il devrait avoir honte. [...] Je lui ai jeté mon maillot au visage. Les dirigeants ont eu peur que les supporteurs viennent chez moi pour me le faire payer. Je leur ai dit: 'Je suis prêt à les affronter un par un. Ils ne savent pas que j'ai grandi dans des quartiers avec le plus haut taux de criminalité en Argentine. Ils sont combien ? 50 ? 100 ? 200 ? Dis leur que je vais ramener une centaine de criminels argentins pour les tuer'. J'ai exagéré exprès pour faire comprendre à tout le monde que je ne céderais pas aux menaces" pousuit le Gaucho au parler assez cru. Dimanche, après le match Inter-Cagliari, une quarantaine de Tifosi se sont pointés devant la maison du capitaine de l'Inter avec un message très clair déployé sur une seconde banderole : "On est là. Quand tes amis argentins arrivent, tu nous préviens ou tu nous la fais en traître?". Des agents de sécurité armés sont finalement intervenus pour disperser ces tifosi. (Source : beinsports.com pour les traductions) (Dupk/Picture : Photo News)