La presse française accable Lyon!

Lyon et les médias français ont sans doute pensé que le match à Gand ne serait qu'une simple formalité. Ils ont déchanté. Jusqu'au dépit comme en témoignent certains papiers parus dans la presse française de ce jour.

Le match nul signé par l'Olympique Lyonnais a Gand n'a pas vraiment suscité un grand enthousiasme du côté de la presse hexagonale. L'Equipe n'a pas hésité à parler d'enlisement au sujet des Gones : "Lyon s'embourbe à Gand" titre ainsi le quotidien sportif de référence.

"Imprécisions techniques, erreurs de placement, pressing mal coordonné ou mauvais choix techniques ont plombé la situation des vice-champions de France qui ont pourtant bénéficié de circonstances favorables entre l'expulsion de Dejaeghere (41e) ou la barre trouvée par Depoitre (10e). Ce dernier a d'ailleurs été un poison constant pour la défense rhodanienne, par sa couverture de balle et son activité" écrit l'Equipe.

Pour le site internet de France Football "Lyon peut s'en mordre les doigts". So Foot parle lui de "Mauvaise blague belge pour l'OL" en y allant d'une truculente allégorie pour résumer le match. "Tétanisé par l'enjeu, le petit Gone a complètement perdu ses moyens face à une fille que tout le monde voyait dans son lit après deux ou trois techniques de drague vaseuses. Débordé par les questions incessantes de la belle Belge, l'amateur de quenelles au brochet a claqué des dents pendant un long moment, avant d'enfin arriver à aligner trois mots. Pourtant aidé par plusieurs coups du sort, le petit Lyon n'a obtenu qu'un petit numéro de téléphone. Et n'est même pas sûr que ce soit un vrai" ose le décalé So Foot.

Le Parisien fait plus sobre et plus classique en titrant simplement "Lyon déçoit à La Gantoise" et en pointant l'inertie des Lyonnais. "Un peu comme en Ligue 1, les joueurs d'Hubert Fournier semblent ronronner et surprennent par leur passivité" écrit le Parisien qui relaie par ailleurs le constat de Christophe Jallet, le buteur des vice-champions de France : "On ne méritait pas mieux. On s'est fait bouger par une équipe en infériorité numérique. On se posait la question de savoir si on était déjà une formation européenne. Ce n'est pas vraiment le cas pour l'instant".