Le Milan AC toujours pas chinois : la faute au Dalai Lama?
La vente du Milan AC connait des détours étonnants. L'été dernier, Fininvest de Silvio Berlusconi et le consortium Sino-Europe Sports (SES) s'étaient accordés sur les conditions de la vente de l'AC Milan. Toute l'opération devant se négocier autour d'un montant de 740 millions d'euros (reprise de la dette du club comprise).
Cependant, si le SES a déjà versé deux tranches de 100 millions d'euros (en guise de garantie!), il devait payer avant le vendredi 3 mars une nouvelle tranche de 100 millions d'euros. Ce qu'il n'a pas fait au risque de perdre les 200 millions d'euros déjà payés.
L'AC Milan et le SES auraient à présent convenu d'une nouvelle date butoir pour le nouveau versement (le 10 mars 2017?). Mais selon certains médias, cette nouvelle échéance risque de ne pas être honorée non plus car des investisseurs importants (dont le fonds public chinois Haxia Capital) qui s'étaient engagés à alimenter de leurs fonds le consortium auraient tout simplement retiré leurs billes d'une opération qu'ils ne cautionnent plus.
Pour certains, cette marche arrière pourrait être tout smplement liée à l'accueil qu'a réservé le 14 février dernier la ville de Milan au Dalai Lama qui a été fait citoyen d'honneur de la capitale lombarde et qui a reçu symboliquement les clés de la ville. Ce qui a été ressenti comme un camouflet par le Parti Communiste Chinois.
Aujourd'hui, les investisseurs restants sont engagés dans une course contre la montre. Ils doivent d'urgence réunir un gros pactole sous peine de perdre 200 millions d'euros dans ce qui ressemble à une roulette chinoise.
Pour le moment, il n'y a en tout cas qu'un gagnant dans toute l'opération : Silvio Berlusconi.
(Dupk/Picture : Belga)