Football

Les clubs de la Premier League anglaise multiplient les transferts coûteux et offrent des salaires mirobolants à leurs joueurs. Certes, les copieux revenus des droits télés autorisent bien des folies.

Mais selon les experts financiers du bureau britannique Vysyble qui analyse la santé financière des clubs en se basant sur des critères économiques et financiers d'application dans le monde de l'entreprise, le retour de flamme pourrait s'avérer rapidement dévastateur et douloureux.

En effet, la plupart des clubs de la Premier League, obligés de suivre le train de vie des nababs de l'élite, vivent largement au-dessus de leurs moyens. D'après les calculs de Vysyble, ces clubs perdraient ainsi globalement 876.000 livres sterling par ... jour.

Or, si depuis la création de la Premier League, chaque nouveau contrat télé est revu à la hausse de 70%, depuis quelques années, le nombre de téléspectateurs qui s'abonnent pour suivre les matches à la télé est en baisse (un tiers d'entre eux suivant désormais les matches via des streamings illégaux).

Bref, les opérateurs télés pourraient lors des prochaines négociations revoir leurs offres nettement à la baisse. Avec les clubs qui ont vu déjà leurs déficits économiques annuels cumulés passer de 6,4 millions d'euros lors de la saison 2013/2014 à 361 millions d'euros, une baisse des droits télé, voire une stagnation pourrait mettre en en péril leur survie.

(Dupk/Picture : Belga)