Muslin raconte sa galère au Standard
Il y a trois semaines, Slavoljub Muslin était viré par la direction du Standard. Depuis lors, les Rouches ont encaissé 8 buts en deux matches. Et l'entraineur serbe se demande encore toujours ce qu'il est allé faire dans la galère rouche.
Malgré le licenciement de Slavoljub Muslin, le Standard n'a toujours pas repris des couleurs. Battus 7-1 sur le terrain d'un Club de Bruges pourtant moribond, puis encore vaincus par Lokeren, une équipe qu'on disait en crise, les Rouches n'ont pas encore connu le fameux choc psychologique attendu en général après un changement d'entraineur.
Le déplacement de dimanche à Gand est peut-être un vrai tournant pour les troupes de Yannick Ferrera, qui doivent impérativement arrêter la spirale négative qui les tire vers le bas depuis des semaines. Mais c'est une autre histoire...
Du côté de l'entraineur serbe évincé, c'est évidemment l'amertume et une certaine rancoeur qu'il n'a pas hésité à exprimer dans les pages du Laatste Nieuws. "On ne m'a jamais vraiment donné l'occasion de faire mes preuves" regrette l'ex-entraineur de l'Etoile Rouge. "Durant la préparation, j'avais remarqué qu'il n'y avait pas assez de qualité. Mais je n'ai pas obtenu de renforts. Ce n'est qu'après mon départ qu'ils ont soudain signé trois nouveaux joueurs. Cela prouve que j'avais raison, mais c'est moi qui ai payé la note".
Et Muslin poursuit en remettant en cause la situation nouvelle à la tête du club. "Si j'avais su qu'il y aurait un nouveau président et pas d'argent pour des transferts, alors je n'aurais peut-être jamais signé au Standard" a conclu Muslin en adressant une pique à Bruno Venanzi, le nouveau président.
(Dupk avec LPR/Picture : © Belga)