Football

Nicolas Frutos a succédé à René Weiler sur le banc du RSC Anderlecht. Mais l'Argentin ne semble être qu'une solution provisoire. La direction de la Maison Mauve l'a en tout cas clairement laissé entendre.

A moins d'une métamorphose soudaine du Sporting et un 12 sur 12 lors des prochaines semaines, tout indique donc que l'ex-goleador du Parc retrouvera rapidement un statut d'adjoint d'un coach plus expérimenté capable d'allier discipline dans le vestiaire et beau jeu sur le terrain.

Les premiers noms sont déjà cités. Il y a celui d'Enzo Scifo qui pour reprendre le propos de Stephan Streker à la Tribune est le Zidane d'Anderlecht. Il y a celui de Franky Vercauteren qui est libre sur le marché et qui connait évidemment la maison.

Et puis, il y a trois noms qui reviennent avec insistance : Frank De Boer, Claude Puel et ... Hein Vanhaezebrouck.

De Boer avait fait de l'excellent travail à l'Ajax (quatre titre consécutifs) avant de connaître deux expériences moins heureuses à l'Inter et à Crystal Palace. Ce qui est sûr, c'est que le coach néerlandais a soif de revanche et le Sporting pourrait lui permettre de rebondir.

Puel avait déjà été cité dans le passé pour la succession de Besnik Hasi, mais l'ancien coach de Monaco, Lille et Lyon avait préféré signer à Southampton en Premier League. Libre sur le marché, il pourrait être intéressé par le défi, d'autant que le Sporting joue la Champions League.

Enfin, il y a Hein Vanhaezebrouck, l'entraîneur de Gand qui n'est plus du tout incontestable à la Ghelamco Arena. De plus, l'agent de l'entraîneur des Buffalos s'appelle Mogi Bayat qui est également l'agent d'un certain Sven Kums.

Certaines mauvaises langues prétendent que la direction d'Anderlecht aurait même délibérément opté pour un délai de quatre matches avant de choisir un nouveau coach, tout simplement pour attendre que Vanhaezebrouck se fasse virer.

C'est un peu tiré par les cheveux comme explication. Mais dans le petit monde du football, tout n'est-il pas toujours possible?

(Dupk/Picture : Belga)