Football

Samedi soir, c'est l'épilogue de la Ligue des Champions 2015/2016 avec un derby madrilène qui comme en 2014 opposera l'Atletico au Real. On se souvient qu'il y a deux ans, les Merengues avaient émergé durant les prolongations, alors que jusqu'à la 93 ème minute de jeu, les Colchoneros paraissaient avoir partie gagnée. La défaite avait été amère pour les Courtois, Godin et Villa. Pourtant, pour la finale de samedi, Diego Simeone, le coach des Rojiblancos, refuse d'entendre parler de revanche. " En football ou dans la vie, il n'y a pas de revanche qui compte vraiment, il n'y a que de nouvelles chances à saisir" explique le coach argentin qui lève ainsi un voile sur ses méthodes de motivation. "Revanche, c'est un mot négatif parce qu'il revient sur une défaite. Par contre, opportunité, chance, évoquent l'optimisme, la confiance dans l'avenir. C'est cette approche que nous voulons avoir en Ligue des Champions" poursuit le mage du Vicente Calderon qui mise cette fois sur une belle brochette de jeunes joueurs enthousiastes (Carrasco, Griezmann, Saul, etc.) pour faire la différence. "L'équipe de 2014 a abordé la finale six jours seulement après avoir conquis le titre en championnat d'Espagne contre Barcelone, et avec deux joueurs importants, Arda (Turan) et (Diego) Costa, qui étaient blessés. Nous avions peut-être aussi une équipe plus expérimentée avec (David) Villa, Raúl García, Diego Ribas, (José) Sosa et Mario Suárez. Notre groupe aujourd'hui est différent parce qu'il est plein de jeunes joueurs qui vivent ce genre d'expérience pour la première fois et qui vont en profiter". (Source : uefa.com)(Dupk/Picture : Belga)