Football

Lukasz Teodorczyk a brillé mercredi soir par son absence au gala du Soulier d'Or. On le sait, l'attaquant polonais n'aime pas les médias, ni les mondanités. Il ne l'a jamais caché. En posant un lapin au raout du football belge, il a en quelque sorte peaufiné son image de marque, celle d'un Lee Van Cleef du football qui se fout pas mal du capital sympathie qu'il dégage, du moment qu'il peut jouer chaque semaine son rôle de tueur des surfaces (au plus grand bonheur d'ailleurs des supporters du Parc).

Mais voilà, le monde du football n'est plus un univers qui se résume à un enchainement d'une trentaine de matches par an. Le monde du football est devenu également affaire de show-bizz. Avec strass, paillettes, cocktails, causes caritatives, rendez-vous médiatiques, soit autant d'obligations quasi contractuelles pour des footballeurs dont le cachet astronomique est justement là pour faire passer la pilule des mondanités.

Aussi, la direction du Sporting d'Anderlecht n'a pas vraiment apprécié l'absence mercredi de son buteur. La Maison Mauve l'a fait savoir par la bouche de son porte-parole, David Steegen. "Nous sommes embêtés par son absence. Il s’est peut-être trompé de jour… Il ne nous a pas donné d'explication" déclare dans la DH le responsable de la com du RSCA. "Les joueurs avaient un jour de congé et il est donc rentré chez lui en Pologne. On verra dans les jours à venir s'il avait une bonne raison de rentrer"  poursuit encore Steegen.

Le Sporting a présenté ses excuses au Laatste Nieuws, organisateur du Soulier d'Or. Reste à voir, en cas d'absence injustifiée de Teodorczyk, si les dirigeants du club bruxellois ont vraiment le pouvoir de rappeler à l'ordre leur atypique attaquant dont la situation contractuelle actuelle au Sporting lui laisse une certaine marge de manoeuvre.

  (Dupk/Picture : Photo News)