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Si le RSC Anderlecht s'impose contre Gabala en Azerbaidjan, il sera qualifié dès la cinquième journée de la phase des groupes pour les 1/16 èmes de finale de l'Europa League. Ce qui est une belle performance dans un groupe avec des équipes comme Mainz et St-Etienne. Pourtant, les Bruxellois sont en ce moment bien loin de planer. Leurs dernières sorties en Jupiler Pro League et leur sixième place actuelle au classement du championnat restent au travers de la gorge de pas mal de leurs supporters, mais aussi de la direction du club. En conférence de presse et à l'interview dans la DH, Herman Van Holsbeeck a d'ailleurs pour la première fois laissé entendre que le crédit dont disposait encore actuellement René Weiler n'était pas illimité. "... Je sais à quel point c'est un métier difficile d'être coach à Anderlecht" a ainsi déclaré le manager de la Maison Mauve durant le vol vers Bakou. "J'essaie - en âme et conscience - de soutenir les entraîneurs tant qu'ils le méritent. Mais à un certain moment, cela s'arrête. Weiler m'a dit lui-même : 'Monsieur, je sais que dans la situation actuelle, je dois gagner'" a poursuivi le dirigeant du Sporting qui, s'il acceptera un éventuel match nul de son équipe ce jeudi contre Gabala, n'admettra plus de faux pas en championnat de Belgique. "Vu notre classement actuel en Europa League , un point ne serait pas un drame. Mais à partir du match contre Mouscron dimanche, il n'y aura plus d'excuses. On peut essayer de parer les critiques. Mais à un certain moment, on en arrive à un point où seuls les résultats comptent" a martelé Van Holsbeeck qui met donc bien la pression sur son coach. (Source : rsca.tv et dhnet.be)(Dupk/Picture : Belga)