Weiler "Mettre Teo sur le banc n'était pas un choix difficile"
En dix mois, René Weiler a imposé un style nouveau au Parc Astrid. Pas seulement au niveau de la philosophie du jeu. Mais aussi dans la gestion du vestiaire. Avec une approche, une austérité et une rigueur presque calviniste. Sans passe-droits, sans indulgences, avec des règles claires et des principes inscrits dans les tables de la nouvele loi footballistique accrochées désormais au portique d'entrée du Constant Vanden Stock.
Ainsi, Nicolae Stanciu, le transfert entrant le plus cher de l'histoire du football belge, ne joue pratiquement pas. Et Lukasz Teodorczyk, sans doute le plus gros salaire actuel du Sporting, a perdu son statut de titulaire pour le match de l'année.
"Le mettre sur le banc n'était pas un choix difficile. Nous avons un groupe de vingt joueurs qui sont tous importants" s'est simplement justifié après la rencontre l'entraîneur suisse auquel la baisse de régime manifeste de son attaquant polonais n'a évidemment pas échappé.
Une baisse de régime qui se traduit par ailleurs aux entraînements par de fréquents gestes de mauvaise humeur et de frustration du meilleur buteur de la JPL. Un comportement auquel René Weiler a probablement voulu mettre le holà en adressant un message fort à la coqueluche du Parc Astrid.
(Dupk/Picture : Belga)
