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Weiler: "Nous ne sommes pas encore une grande équipe"

Mercredi passé, Anderlecht avait déjà été mauvais contre Malines, mais le Sporting avait gagné. Dimanche au Freethiel, les Mauves ont été exécrables. De plus, ils ont perdu face à une des équipes les plus faibles de la JPL qui s'est retrouvée, qui plus est, en infériorité numérique dès la 30 ème seconde du match. "C'était le plus mauvais match du Sporting depuis que je suis ici" a reconnu René Weiler après la rencontre, avant de poursuivre par un constat sans ambages. "Nous n'avions pas d'idées et ne nous sommes créés aucune occasion. C'est déjà notre deuxième défaite contre une soi-disant petite équipe. Nous devons être plus forts dans nos têtes et travailler dur" a ainsi encore poursuivi le coach suisse qui n'a pu finalement que réitérer son récent propos au sujet de son équipe : "Je le répète ; nous ne sommes pas encore une grande équipe"! Bref, argueront les méchantes langues, on a l'impression d'entendre une réplique des analyses navrées de Besnik Hasi, mais proférées, cette fois, avec un accent suisse. De fait, après quatre mois passés à la barre du Sporting, René Weiler n'est encore nulle part. Il avait été engagé en juin dernier pour refaire du Sporting une équipe spectaculaire et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on est loin, très loin du compte. Certes, Anderlecht reste deuxième au classement de la JPL, mais on est bien en peine de pouvoir dénicher le moindre fond de jeu dans cette équipe articulée autour de joueurs quasi fantômatiques. Stanciu n'en touche pas une. Tielemans se fond depuis quelques semaines dans l'anonymat collectif, Hanni est brouillon, etc. Seul, en fait, Teodorczyk parvient à tirer son épingle du jeu dans un onze en panne d'idées, de systèmes mais aussi de niaque. Ces Mauves-là sont consternants de transparence, dénués de toute inventivité, appliqués à l'excès et comme tétanisés par une peur constante de mal faire. Et là, qu'on le veuille ou non la responsabilité de l'entraîneur est clairement engagée. Dimanche, en tout cas, le crédit de René Weiler a été sérieusement écorné au Freethiel. (Dupk/Picture : Belga)

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