Après la Corée du Nord, un autre pays veut aider Poutine avec 80.000 soldats
Ramzan Kadyrov, le président de la République de Tchétchénie va envoyer des hommes qui se sont porté volontaires pour combattre aux côtés de l'armée russe
Il y a quelques jours, des drones russes avaient frappé une école militaire russe située en Tchétchénie.
Ramzam Kadyrov, le dirigeant tchétchène avait réagi à cette attaque par des déclarations sur la chaîne Telegram. Il affirme avoir utilisé des prisonniers de guerre ukrainiens comme boucliers humains, précisant que jusqu’à dix détenus ukrainiens seraient placés dans chaque installation stratégique de la République, y compris à l’Université des forces spéciales russes. Ces allégations interviennent alors que la Convention de Genève interdit formellement cette pratique.
Etape suivante, Kadyrov annonce l'envoi de 80.000 volontaires sur le front ukrainien pour aider la Russie:
"Dans un avenir proche, nous montrerons aux Ukrainiens une riposte qui dépassera leur imagination. Nous ne les laisserons pas plaisanter avec nous. Aujourd'hui, j'ai donné à tous les commandants de la ligne de front les ordres suivants. Ne pas faire de prisonniers. Les détruire et se donner à plus de 100 % en combat pour qu'ils comprennent comment les Tchetchènes peuvent encore montrer leur capacité militaire".
Selon les spécialistes militaires, les troupes de Kadyrov sont peu expérimentées et ne viendraient que grossir les rangs comme de "la chair à canon".
(AmBar/Source: Agence/photo DPA/globallookpress.com/Belkin Alexey)