Conflits

La Russie, qui mène des attaques acharnées contre la région de Kharkiv depuis le 10 mai, terrorise la population ukrainienne par l’utilisation de plus en plus fréquente de bombes planantes. 

Les Ukrainiens vivent des heures noires. Les frappes russes meurtrières s’intensifient, rendant leur quotidien lourd et fragile. En plus des drones et des missiles, ils doivent maintenant affronter les bombes planantes russes, dont les effets sont dévastateurs, rapporte La Dépêche. 

Développées durant la Première Guerre mondiale, ces armes ont d’abord été largement exploitées et mises à “contribution” pendant le Seconde. Aujourd’hui équipées d’ailerons et de systèmes de guidage, facilement lancées depuis les bombardiers (hors de portée de la défense anti-aérienne ukrainienne), elles n’arrêtent pas de pleuvoir depuis le début de la nouvelle offensive russe. 

Mardi, un policier en charge de l’évacuation des civils à proximité de Vovchansk, déclare : “même si vous n’en avez pas encore fait l’expérience, vous reconnaîtrez ces bombes immédiatement : on dirait un train en fin de course qui tombe du ciel”. À Kharkiv, qui compte plus d’un million d’habitants, “ces bombes sont désormais lancées de façon quasi quotidienne contre des infrastructures civiles” indique La Dépêche. 

• 14 mai : 7 explosions ;
• 15 mai : 3 bombes lancées, deux écoles, un centre médical, 11 immeubles et 9 maisons endommagés, 20 personnes blessées. 

Les forces russes pressent, sachant qu’un maximum de dégâts doit être fait maintenant, avant l’arrivée des équipements occidentaux. Elles sont également bien conscientes de l’effet de ces bombes sur les civils ukrainiens. Une façon d’affaiblir, un peu plus, la population. Selon le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleg Synebuhov, “l’objectif russe est clairement de terroriser la population”.  

(AsD - Source : La Dépêche - Illustration : Unsplash)