Conflits

Le 14 janvier, mardi, l’armée sud-coréenne a affirmé que la Corée du Nord avait lancé plusieurs missiles balistiques à courte portée en direction de la mer du Japon. 

Des tirs qui surviennent au lendemain de la visite de Takeshi Iwaya, ministre japonais des Affaires étrangères, en Corée du Sud. Tokyo et Séoul souhaitent, en effet, renforcer leurs relations avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.

L’armée sud-coréenne a déclaré avoir "détecté plusieurs missiles balistiques à courte portée tirés vers la mer de l'Est", précisant que les missiles avaient parcouru 250 km avant de s’abîmer en mer, rapporte France info. Une semaine avant ces tirs, Pyongyang  avait également affirmé avoir testé un nouveau "missile hypersonique". 

Choi Sang-mok, le président sud-coréen par intérim, a vivement condamné ces tirs, soulignant qu'ils étaient une violation aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. "Séoul répondra plus fermement aux provocations de la Corée du Nord sur la base de sa position de sécurité forte et de son alliance avec les Etats-Unis", a-t-il assuré. 

Le président de l'Université des études nord-coréennes à Séoul, Yang Moo-jin, estime de son côté que ce lancement "pourrait indiquer une intention de faire pression avant le second mandat de l'administration Trump". 

(Manon Pierre - Source : France info - Illustration : Unsplash)