Conflits

L'ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, est sous un feu nourri de critiques depuis jeudi après avoir osé qualifier le Hezbollah, bête noire d’Israël et allié du Hamas, de groupe “très intelligent”.

Une déclaration qui provoque évidemment la colère dans le camp du président américain Joe Biden et de certains de ses rivaux républicains. Le moment est évidemment mal choisi après que le Hamas, allié du Hezbollah ait frappé Israël au coeur. 

“Vous savez, le Hezbollah est très intelligent, ils sont tous très intelligents”, a lâché le président déchu, candidat à la prochaine présidentielle, lors d'un meeting devant ses partisans, mercredi soir en Floride.

Une critique à peine voilée, voire carrément ironique, de la politique étrangère de son rival, le président en exercice Joe Biden, dont il ne reconnaît ni l’élection, ni la capacité à gouverner les Etats-Unis et de faire bonne figure sur la scène internatuionale.

Il n'a ainsi pas hésité à prétendre  que l’offensive du Hamas n’aurait jamais eu lieu s’il était toujours à la Maison Blanche. “Personne n’aurait même imaginé s’aventurer en Israël, si l’élection n’avait pas été volée”, a déclaré le républicain, qui ne change décidément pas de registre

(LpR avec AFP/Picture : Pixabay)