Politique

Au début du mois, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a tenté d'imposer la loi martiale dans son pays, ce qui n’a pas manqué de faire réagir la Corée du Nord. 

Le président avait décidé d’appliquer la loi martiale, avant de revenir sur sa décision quelques heures plus tard. Yoon Suk Yeol a survécu de peu à une motion de destitution, mais il lui est désormais interdit de quitter le pays.

Enquête pour trahison 

Le parti d’opposition sud-coréen aurait l’intention de présenter une autre motion de destitution d’ici la fin de la semaine, alors que le président fait l’objet d’une enquête pour trahison.

"La marionnette Yoon Suk Yeol, confrontée à une grave crise de gouvernance et à une procédure de destitution, a choqué la nation en déclarant soudainement la loi martiale et en tournant effrontément les armes dictatoriales fascistes contre les citoyens, plongeant toute la Corée du Sud dans le chaos", a déclaré la Korean Central News Agency.

Des tensions qui s’intensifient 

Ces derniers mois, les tensions entre les deux voisins se sont intensifiées, Pyongyang dénonçant l’étroite collaboration militaire de la Corée du Sud avec les États-Unis.

Pendant ce temps, la Corée du Nord poursuit sa quête d’armes nucléaires, cherchant le soutien de la Russie. Kim Jong-un n’a d’ailleurs pas hésité à envoyer un contingent de 12 000 soldats à Moscou.

(Manon Pierre avec QG - Source : The Financial Times / Photo : © Unsplash)