Tagtik

Un médecin insémine des femmes avec son propre sperme

Un gynécologue originaire de Torhout (en province belge de Flandre occidentale), aujourd'hui âgé de 72 ans, est soupçonné d'avoir utilisé son propre sperme pour des inséminations artificielles. Un enfant-donneur souhaite désormais réaliser un test ADN comparatif.

À l'été 2022, après des années de recherches, un enfant d'un donneur, né en 1986 après insémination artificielle, soupçonnait le gynécologue de l'époque d'avoir utilisé son propre sperme au lieu de celui de donneurs anonymes. Celui-ci serait donc son père biologique.

Lorsque l’affaire a été révélée, le médecin n’a fait aucun aveu public, mais il n’a pas nié. Il n'y a pas eu de poursuites car l'infraction, à savoir l'exercice illégal de la médecine, était prescrite. 

Aujourd’hui, un juge a statué : le droit de savoir qui est son père biologique l'emporte sur le droit du gynécologue de dissimuler sa paternité biologique. Le médecin doit maintenant se soumettre à un test ADN. 

Tant qu’il ne procède pas à l’examen, le médecin doit payer 1 500 euros par jour de retard. S'il fait appel de la décision, l’affaire devra être réexaminée par la cour d’appel.

 

(AsD avec Fausto par Tagtik/Source : HLN/Photo d'illustration : Pixabay)

 

Pour aller plus loin