Conflits

La légion "Liberté de la Russie", une unité militaire des Forces armées de l'Ukraine composée de combattants russes et formée en mars 2022 pour lutter contre l'invasion russe en Ukraine promet au Kremlin de mauvaises "surprises" et jure d'abattre abattre le pouvoir de Vladimir Poutine.

La Légion 'Liberté de la Russie' annonce qu'elle mènera d'autres attaques sur le territoire russe dans les mois à venir. Ce bataillon de combattants russes opposés à Poutine esy bien décidé à frapper plusieurs fois, annonce son porte-parole au journal dominical britannique The Observer.

L'unité se compose de transfuges des forces armées russes, ainsi que de divers volontaires russes et biélorusses. On ne sait pas exactement combien ils sont, quels sont leurs équipements, ni même qui ils sont vraiment. Mais une chose est acquise : les combattants de la Légion “Liberté de la Russie” sont décidés à faire tomber Vladimir Poutine

Renverser militairement le régime de Poutine

En mai dernier, le bataillon anti-Poutine avait déjà lancé plusieurs attaques depuis l'Ukraine dans la région frontalière russe de Belgorod. Mais le Kremlin avait réussi à neutraliser cette offensive. Cependant, la Légion dit ne pas se décourager et annonce qu'elle reste déterminée à mettre la pression sur le président russe Vladimir Poutine. 

Pour cette unité très particulière au sein de l’armée ukrainienne, ces opérations sont "une manière de frapper un grand coup médiatique pour faire savoir à l’opinion publique russe qu’il existe une opposition armée à Vladimir Poutine prête à se battre pour une autre idée de la Russie”, assure Glen Grant, un analyste senior à la Baltic Security Foundation et spécialiste des questions militaires russes

"Il y aura une autre surprise dans le mois qui vient", a déclaré à The Observer un porte-parole de ce bataillon, connu sous le nom de Cesar. "Ce sera notre troisième opération. Viendront ensuite la quatrième et la cinquième. Nous avons des projets ambitieux. Nous voulons libérer tout notre territoire."

(LM avec Skwadra - Source : The Observer/Photo d'illustration : Sonia Dauer via Unsplash)