Conflits

Le 5 septembre, lors du Forum économique oriental, le président russe a fait savoir que pour la Russie, la victoire de Kamala Harris était souhaitable, Trump étant l’homme qui a imposé le "plus de sanctions à la Russie qu'aucun président" ne l’avait fait avant lui.  

"Notre favori, pour ainsi dire, était l’actuel président, M. [Joe] Biden. Mais il a ensuite été retiré de la course, mais il a recommandé à tous ses partisans de soutenir Mme [Kamala] Harris. Nous ferons donc de même", a déclaré Vladimir Poutine, sourire aux lèvres. 

Le lendemain, lors d’un événement de campagne dans le Wisconsin, le candidat républicain, a réagi à ces propos : "Je ne sais pas si je suis offensé ou s'il m'a rendu service". Et de poursuivre, "je connaissais Poutine, je le connaissais bien. L'autre jour, il a soutenu Kamala. Cela m'a vraiment offensé. Je me demande pourquoi il a soutenu Kamala. Non, c'est un joueur d'échecs. Dois-je m'énerver à ce sujet ? Je pense que ça s'est fait, peut-être avec le sourire, je ne sais pas. "Qui diable sait”?

Il semblerait, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, que Poutine n’ait pas été sérieux en affirmant son soutien à Kamala Harris. "Ceux qui s'intéressent à cela à l'étranger devraient déjà essayer de comprendre le ton de Poutine" a-t-il assuré. 

(Manon Pierre - Source : L’Indépendant - Illustration : Unsplash)