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Né un 19 janvier : Paul Stanley (KISS) promet de ne plus toucher au maquillage !

    Lorsqu’il a vu le jour à New York en 1952, le futur chanteur et guitariste rythmique n’arborait pas encore un visage de clown blanc. Mais nous n’avons pas vérifié sur son faire-part de naissance. Un léger doute subsiste donc…

 

   Celui qui s’est caché pendant un demi-siècle derrière quelques kilos de maquillage et le personnage de Starchild (en référence à l'étoile autour de son oeil droit) portait en fait Stanley comme prénom et Eisen comme nom de famille. Mais quand on décide d’incarner un personnage, en plus de qualités vocales et guitaristiques indéniables, il est assez logique de dissocier la scène de la vie quotidienne. Fan de Paul McCartney (Beatles) comme de Paul Rodgers (Fre et Bad Company), ilse prénommera donc lui aussi Paul !


    Et quand les membres de Kiss ont décidé de tomber le masque, au sens propre, pour l’album "Lick It Up" en 1983, les fans se sont sentis trahis et les ventes ont sérieusement fléchi. Stanley a cependant vécu ces années comme une bénédiction : "J’avoue que j’en étais venu à détester me maquiller en toutes circonstances. Je suis cependant conscient que cela a été plus facile pour moi que pour Gene (Simmons, le bassiste) car mon personnage était moins typé que le sien". avouera-t-il plus tard.


   Quelques années plus tard même si leur musique était restée fidèle à elle-même, un métal mais poli pourrait-on dire, le groupe s’est senti obligé d’en remettre une couche (encore une fois au sens propre) sous peine de continuer à voir son étoile pâlir. 


   Etonament, le chanteur souffre d’une déficience auditive depuis la naissance. Malgré cette surdité de l’oreille droite pour le moins handicapante, la musique occupe très vite une place importante dans sa vie. A l’âge de 13 ans, sa première vraie guitare sera cependant acoustique mais il se rattrapera plus tard en poussant sa Washburn Starfire -sa favorite- dans ses derniers retranchements !


  C’est aussi lui qui a composé certains des plus grand succès de Kiss comme le (presque) disco "I Was Made For Living You" (1979), "Rock’n Roll All Nite" (1975), "Shout It Out Loud" (1976) ou "Love Gun" (1987). 
  Kiss a toujours excellé dans un usage extrêmement généreux de la pyrotechnie mais aussi dans un marketing terriblement efficace. Tout d’abord, depuis la tournée "Farewell" en 2000 jusqu'à "End Of The Road" en 2023, ils annoncèrent régulièrement vouloir se retire des affaires. Rien de tel pour rameuter les fans une (supposée) dernière fois ! Dans l’intervalle cependant, ils n’hésitent pas à faire passer les plus accros à la caisse. En effet chez eux, la moindre photo dédicacée se monnaie et , pour leur dernière tournée, les places VIP les plus onéreuses atteignaient des sommets vertigineux.


   Désormais officiellement retraité, avec un compte en banque qu’on imagine bien garni, Paul Stanley peut désormais se consacrer, lorsque l’envie lui prend, à son projet Soul Station qui, comme son nom le suggère, navigue aux antipodes de Kiss. Sur l’album" Now And Then" (2021), on retrouve sa guitare et sa voix évidemment mais aussi, surprise, des cuivres, des choeurs féminins, des violons et forcément des reprises comme  "Could It Be I’m Falling In Love" des Spinners !  


(AK - Photo : © Etienne Tordoir)
Photo : Paul Stanley avec Kiss sur la scène de Forest-National à Bruxelles (Belgique) le 11 septembre 1980

AK

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Journaliste @tagtik FR - Music, cullture, festivals

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