Tagtik

L'armée russe frappée par le choléra après la destruction du barrage de Kakhovka ?

C'est un peu l'histoire de l'arroseur arrosé. Alors qu'un faisceau d'indices convergents pointe vers la responsabilité de Moscou dans la destruction du barrage de Kakhovka, l'armée russe serait, selon certaines sources, victime d'un effet boomerang après ce crime de guerre...

Comme le racontait il y a quelques jours le Kyiv Independent, des militaires ukrainiens ont ainsi raconté avoir vu de soldats ennemis se noyer en masse alors que l'eau montait en aval du barrage détruit. Des cadavres de soldats s'échouant sur les plages près d'Odessa, signalés par CNN, semblent confirmer ces affirmations.

Pire : comme le rapportent Reuters et Ukrinform, les conditions de vie sont telles dans les zones inondées que l'émergence de maladies contagieuses semble quasi inévitable. Par un étrange revers du destin, il semblerait même que l'armée russe soit la première touchée.

Relayée par Newsweek, une info livrée par sur Telegram par des "partisans" ukraniens (et donc a priori invérifiable) indique qu'une sévère épidémie de choléra aurait frappé les soldats russes.

 "Des unités entières dans la zone de Kherson, situées au nord du canal de Crimée du nord, ont perdu leur capacité à se battre, et sont retirés à l'arrière pour recevoir un traitement. Plusieurs soldats russes sont morts.", indique cette source, qui précise que l'épidémie s'explique par le fait que le commandement russe n'arrive pas à fournir de l'eau potable, à ses soldats.  

Lesquels sont obligés de boire ce qu'ils ont sous la main soit l'eau du fleuve, gravement polluée par les produits toxiques, les cadavres d'animaux, le déversement des égouts et par les cimetières submergés.

(LpR/Picture : Unsplash)

LpR

LpR

Journaliste FR @Tagtik - Rubriques politique - société - économie - conflits

Pour aller plus loin